Voici dans les quelques pages de ce blog, ma manière de partager avec vous cette belle aventure...

mercredi 30 novembre 2011

La recette pour un entrée en vigueur dans la théorie du pilote de ligne.

Le premier bilan est plus que satisfaisant après quelques semaines malgré l’ampleur de la tache.

L’ATPL théorique se compose de 14 matières, divisées en 3 modules de 7 semaines de cours, une semaine de révision et une semaine d’examens ; Je reviendrais sur la présentation de ces 14 matières plus tard dans ce blog. 34 heures de cours par semaines, hors pause, le rythme est infernal mais le sujet passionnant. En 6 mois, cette partie de ma formation devra donc être boucléé. Il faudra mettre les bouchés doubles.


Les cours sont dispensés par 2 professeurs, professionnels de l’aérien, auprès desquels il fait bon s’enrichir des leurs expériences et faits d’armes. Mike, notre CGI (Chief Ground Instructor), ou instructeur en chef pour les cours au sol, est un ancien mécanicien navigant, ou flight engineer, au sein de la Royal Air Force. Il finira même par devenir examinateur des examinateurs ; excusez du peu… Sa carrière à bord des fameux Hercules C130 ou Boeing 707 E-3D AWACS  lui donne une connaissance totale du sujet. Chacune de ses présentations est ponctuée d’explications, de retours d’expériences et d’humours anglais qui me font qu'apprécier avoir choisi cette école.




Quand à Dave, son number Two, il a travaillé aux Ops (Les opérations) d’une grande compagnie aérienne anglaise : Monarch ; notamment en charge de la planification et l’élaboration de nouvelles routes. Pilote professionnel avec une excellente connaissance de l'Airbus A320, il maitrise très bien les sujets relatifs aux performances des avions, et leurs applications concrètes dans une compagnie aux enjeux commerciaux importants.

Après 2 semaines donc, les cours entièrement en anglais et une classe cosmopolite composée de plusieurs anglais, un iranien habitant l’Allemagne et deux frères du Qatar, me donnent du fil à retordre dans la compréhension. Mais je m’en sors et jour après jour, je comprends de mieux en mieux les jeunes anglais qui composent mon groupe de 9 élèves.

9 élèves… pas exactement. L’un d’entre nous a abandonné après deux semaines pour pouvoir faire cette même formation à son rythme, « à distance » sur une durée d’un an environs. L’anglais n’est pas sa langue maternelle mais il était ici pour son PPL depuis le début de l’année 2011. Il avait donc la maitrise de celle-ci et du vocabulaire aéronautique associé, mais le rythme imposé lui a paru trop dur à surmonter. Il va nous manquer mais on le retrouvera certainement pour un vol local ou une bonne bière (non locale…).

Il est vrai que chaque heure de cours s’enchaine à une vitesse folle. Pour autant, je n’hésite pas à pauser une question pour ne pas sortir de cours avec une interrogation sur un sujet quelconque. Mais tout ceci est passionnant et beaucoup de questions, restées sans réponses ou juste survolées jusqu’alors, trouvent une réponse claire et pragmatique.

Ça pique, mais c’est comme un bon plat épicée, on en redemande !

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